Old fuckers – Chapitre 2.3


© La douceur du reflux; vertigineux les pieds dans le sable; défilent tant de vies, et j’en perds l’équilibre; …®

santé Il descend du train comme d’autres montent au boxon, relax le marseillais! Nous sommes attendus mais elle se fait attendre, la nièce tatouée, belle à mourir, belle à nourrir, je me sens des ardeurs de parrain. Si le serveur lui dit un mot de travers, il va l’avoir (son plateau de larbin dans le gosier). Mais ça va, je suis calme, JJ (prononcer à l’anglaise, dgédgé) veille sur moi.

En attendant rien, on parle de tout, de rien. Des étrangleurs, des maisons closes pour jeunesses à nazis, du printemps pourri.

Et petit à petit, je sens la poésie reprendre le dessus. Remontent les frissons de post-adolescences prématurées, en ces longues journées de pleurs à écouter The Cure thecurethreeimaginaryboysalbumcover

Bon, on est pas là pour se vautrer dans le passé éjaculé précocement. Comme de jeunes quinqua qui s’entretiennent, pour vivre les derniers instants aussi intensément que s’ils étaient fugaces, bénis, rares, surréalistes, figurés, dans une forêt dense, étouffante, oppressante, et puis soudain légère, punk à souhait, chienne à punk, just like our high ways.

Just like nothing on earth. J’en passe, venez à la maison un de ces, on se fera un petit revival.

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Special dedicace to Célia, princess of those beloved lucky young bastards

Elle était belle.

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Ensuite il y eu le tram. Puis la navette. Et la fouille au corps. Trop fun, un demi chef vigile, au corps beau tenant en son bec un parly-marchy me reconnait, fait sa vanne sur ma chemise sénégalaise inégalée, et je passe avec l’appareil photo refusé la veille. Il s’en passe des choses, on ne nous dit pas tout.

Les deux ouvreurs de journée, sans intérêt faute, laissent place au grand « Rover », bien plus moelleux et enragé qu’une Jag ou bien une Chrysler, même rose.

Grrrrr Rover solo

Sign me, sign me under your heart
i promise you we’ll never be apart
sue me, sue me if i am wrong
we’ll spend the next life in my lavender

 Ça va s’enchainer, se déchainer, comme un océan sur nos plages, un auteur fou sur ses pages, je m’incline avec stup&friction, stupéfait (comme un rat, mon signe chinois, avec sa petite queue chinoise). Merci.

Reflux stratégique avec Oxmo, pas Puccini, Puccino, shilom, pint fraiche, soleil à l’ouest, en pente incliné.

Flux avec The Maccabees, first, last, love, toujours l’amour, mais qu’est-ce qui nous retiens? J’imagine la foule se dénudant, d’un seul geste poétique, comme marguerite effeuillée de main d’élève à déniaiser, Ayla que de belles voix, de belles voies ouvertes à tue et à toi…

the maccabees 2

Et reflux avec Jake qui bugg un peu, à son âge qui lui tiendra rigueur, sinon ces mêmes critiques bien attentionnés qui le comparent à 18 ans avec Johnny Cash! Ils mériteraient que je leur fasse mes hommages affutés (C’est prévu dans un prochain nettoyage). Mais point de place ici pour du règlement de succession, ce chapitre est dédié aux mélomanes et leurs serviteurs, no offense. I’m hurt.

Et l’enchainement fatal. Le déferlement ultime, du feu, de l’eau, de la terre et des vents, j’exulte pour vous. Je mords la poussière, ingère les fines particules que les anciens ont semés sur cette terre grasse, aujourd’hui desséchée. Je sens la mue qui commence. Le mélomane attend son heure pour perdre son enveloppe au profit de sa noble mission, la purification.

Mais il n’est pas tout à fait l’heure, le soleil se couche sur BLOC PARTY, j’entends les tamtams et déterre la hache hagard.

Bloc Party sensual drummgirl

La nuit me prend à l’improviste prévisible, je tombe, follement in love de Natasha, son corps transcende sa voix, passion. Je suis un humble trait, maquillage affuté, le eye rat liner sur la courbe de ton œil impertinent Nat, nous sommes tous béas.

Bat for your Lashes.

Bat for lashes Nat 6.2

Je ne suis vraiment pas d’humeur à morfaler un Formidable Potiron, d’autant que selon les marais à chier du coin, la récolte 2013 s’annonce peu juteuse. Cependant, douilles pendantes et épicuriens, faut pas se la jouer, nos nerfs à vifs, le foie au bord des dits nerfs, maniaco frénétiques, à l’infini polaires, ç’est dar. Donnes-donc le jus Smashing-Pumpkin, ta tête de melon m’fait pas sourire.

Smashing Pumpkins 4.1

Ne pensez-pas vous en tirer à si bon compte. Miles Kane vient faire sa frime, mais c’est déjà demain, et comme l’éditeur vous le rappelle (encore une des facettes de mon syndrome vous dira le thérapeute peut-être thérattéré), à chaque jour suffit sa peine, de mort.

Si vous n’avez rien d’autre à faire, voici un clip de fils de pour deux fils de, franchement ça vaut pas tripette mais les images sont crues, et c’est ainsi que je préfère les injecter.

à suivre

ps: Après un sandwich à l’andouillette et aux oignons savamment revenus,

J’ai hâte de retrouver un petit encas réservé ce matin après le nettoyage du parking.

Je le partagerai bien avec JJ mais je ne sais pas s’il va aimer.

Soudain une odeur de feux de bois réveille mes papilles, miammiam ♥

viande

 viandeviandeviande

homme-ours 1

4 réflexions sur « Old fuckers – Chapitre 2.3 »

  1. allez, tu es Marseillais ? j’ai vu les Stranglers à la Plaine l’année dernière ! super concert !!! j’adore Nice and sleazy et Jean Jacques Burnel , of course …

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  2. oh là, l’ami…. tu fais dans la chronique saignante, plutôt que convenue.
    mais quelle belle journée que celle-ci , pour la paire de quinquas pas encore ratatinés…
    ‘faut dire qu’en matière de paires , y’en avait pour tous les goûts: de la molle, de la rebondie,
    de la nerveuse….

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    1. cimer Albert JJ mon pote

      Je me suis planté là par hasard un beau soir de dèche
      Le blues au cul le coeur gros et le gosier à sec
      Couchés sur le trottoir un paquet de pauvres mecs
      Et une super panthère qui te propose son bifteck

      Dans le boxon, boxon
      Ousque tous les paumés vont
      Boxon, boxon
      Boxon !

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  3. ps: @ Juliette: c’est Swafran le marseillais, moi je suis un titi alsaco-normando-pasirien, un quasi belge

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