another Muse on the mall


ne vous déplaise ma Muse, nous allons vivre ce jour comme le dernier, et cette nuit comme la première (C) ΩΛΙ ωρ

handiedan_hera_no2(…) je m’baladais en chemin pour le Mall. Impossible de préciser si c’est l’avenue londonienne ou le complexe istanbuliote. Un rendez vous avec « La » Muse, mais est-ce Seyda? Anaël? Claire? Jessica? Isabelle? Sonia? Une belle c’est assurément hautement probable, qu’irai-je faire en un lieu de commerce sinon et bien accompagné, barré dira le marin, piloté le pilote, trottiné le rider, peloter la belette?

Nous avons fait l’amour dans l’ascenseur, dans la voiture, dans le pub et aussi dans la chambre du squat à Brixton et à la nuit tombée dans le jardin à même la terre du Green Park Bostanci. Jusque là une bien belle journée, il se fait faim.

Mais la faim justifie-t-elle les moyens, les menus? Et quid de La fin? Laquelle? Alors que nous nous dirigeons vers la table du restaurant je ne vois plus ni le sol ni les murs, me déplace en suivant le parfum et l’aura de l’amante déesse. Une suite de mets fins concertés pour pianiste et violoncelliste, fruits de mers et préparations plus succulentes et gouteuses les unes et les autres, magnifiés d’un nectar, un Château-Grillet 1977, Neyret-Gachet cuvée renaissance, une ambroisie inouïe. kfé_cf1dbrua-2-2

Encore un trajet dans les nuages, le chauffeur est venu nous enlever aux délices de la table, juste après le summum en guise de café: Tube en sucre, biscuit génoise, glace caramel, mousse chocolat & mousse café et amandes écrasée.

L’amour dans la limousine, rideaux tirés, ballotés comme des treets, expédiés en moins de 140 mouvements comme des twits; à peine dévêtus revêtus, ouverture des rideaux et des vitres de l’auto, révision express de la play list, et arrivée backstage. Ouf, pas de journaleux, juste quelques fans que nous invitons à entrer.

vladimir-1C’est terrible cette impossibilité pour moi de voir les visages, et pourtant, les âmes en deviennent comme palpables, sont bien, là par les humeurs, ci leurs senteurs, entremêlées. Il me souvient de J.B. Grenouille. J’ai hâte d’entamer le show, de nous livrer tels condamnés dans le couloir fatal, pour une dernière volonté et surtout ensuite, encore comme toujours, le dernier repas.

Vous l’aurez deviné, ou pas, ça se termine comme chez Hannibal, par un festin de nus, ingénues ou moldus.

Afiyet olsun !

 

 

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