Ai-je bien effacé le cauchemar?


Alors que vers ce lieu quasi public encore privé j’entrepris de transférer les notes de ces dernières semaines, j’en efface une et pas des moindres. Erreur ou inconsciente volonté, j’y revient mais différemment, par erreur ou soumission à l’inconsciente volonté.

Elle traitait de ce cauchemar de l’endormissement de l’enfant qui souffrait chaque soir, dans l’angoisse et le froid perceptible de l’impossible.

Au seuil du sommeil je tombais à force de penchant, par dessus le parapet de ce pont aux vieilles pierres. Au fond d’un puît profond, là où l’eau fut supposée m’accueillir, m’engloutir,  les yeux rouges, énormes, brulants, pervers, d’une sorte de loup satanique.

La chute était longue mais  jamais il ne m’attrapa. Car à ce moment là il n’était d’autre choix qu’un éveil en sursaut, et vers l’expiation du corps et la chaleur du double peu différent, le plaisir de la chair pour aller vers l’épuisement physique, chercher le sommeil sans cauchemar.

Tous les soirs des « early seventeen’s »

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