
Accroupi à l’instant éternel je sens la terre sous mes genoux,
L’odeur de poussière millénaire, évidence immuable et impermanente
Perpétuité fugace du grain élémentaire, sur mon doigt,
Que je mouille d’une larme tiède en respirant l’embrun
Ce morceau de falaise affalée sur la grève
Je le creuse de l’ongle
Y laisse mes cellules ouvertes à l’humble destinée
Au bon gré de tes ores et à jamais absent
(.)