J’ai croisé cette image terrible, la Femme sublime, mais sans poitrine
Son ventre rebondi de l’enfant à naître bientôt, à jamais, définitivement, privé d’allaitement.
J’ai vu un instant notre monde malade en ces regards perplexes
Le bonheur terni par tant d’incertitude,
Accroché, en équilibre instable, à la rive d’un vortex centrifuge.
Perçois-tu le gouffre de l’abîme opposé à la périphérie de l’absence infinie?
Le vie intense est pourtant là, belle et fragile, sur le chemin au centre
Dans les yeux des femmes et des hommes meurtris
Car l’ablation d’un membre, d’un organe vital ou de la raison d’Être,
Élève, c’est Elle qui me l’a dit, l’essence de l’existence au zénith de grands sens, sans interdit.