Comme un enfant les bras ballants, dans la foule a perdu son parent
Comme l’animal blessé, dans une forêt glaciale je suis égaré.
Ton absence en cette douleur atroce, au cœur du ventre, la blessure qui t’a emporté,
Je la ressens si fort que de la gorge au cœur, aux tréfonds des entrailles,
J’ai mal de toi l’ami. Dis moi encore comme il faut regarder la vie, aujourd’hui, et sans toi?
*
Plus de pleurs déplacés, fini les jérémiades auto-excentrées. Demain et tu es toujours là, las, au sein du palpitant confus de tes émus aimants.
Que ta paix éclaire ce gris, que tes quintes et tes rires essoufflent d’un sourire malicieux notre amitié inaltérable et insouciante, salut l’ami.