We belong on the bayou
“L’Éternel est le seul dont on puisse raisonnablement penser qu’il existe. Tout le reste se mêle et s’embrouille dans l’impermanence générale” (Green, Journal,1939)
Branche arrachée au courant lent bourbeux, deux nos vies.
Nos faux semblants ballotés en duo d’eaux saumâtres.
Nous voila réunis séparés, chacun son bas coté
Les mains tendues à la recherche des aspérités, sur corps lisses.
Racle le lit vaseux d’une vie nauséeuse
Puis retour en surface sous le soleil cuisant
Nous voila réunis séparés, chacun fort de son arrogance
Le fat mineur et l’ado augmentée, perdue la clef
Variations et retournements de situations indécises incisées
Je te veux, tant de contusion nous sépare,
Tu m’en veux, tant de tohu-bohu en ce colin-maillard.
Le bayou cependant purifia nos âmes, et nous revoici vierges blancs, brouillons évaporés, pluies pour à nouveau dévaler, le lit du fleuve de l’impermanence.
quand, au détour d’une route, on croise un autre chemin… s’engage-t-on? Ou doit – on poursuivre son cours..?
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ma nature aquatique interprète cette question dans le contexte du bayou où le courant parfois faible avec un flux infini, soudain s’affole de précipitations orageuses, de crues saisonnières…le fleuve accepte tous les affluents, il s’en nourrit avant de donner tout au tout, la mer et le ciel, sous le soleil :-*
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