J’ai marché (autobio – Bangkok février 2012)
En attendant de retrouver le moyen de l’écrire, à la recherche d’intégration en l’état général, complètement retourné à l’endroit où je pose mes pieds (touriste bien chaussé), j’éprouve ces sensations. Mes sens en action.
Marche sur le bord de l’avenue au trafic dense, mais finalement moins bruyante, moins glauque, moins moite, moins décadente, moins en pente que tous les clichés mal pensants des indigènes d’ailleurs. C’est à l’heure d’être moite que j’aperçois sur le bord du trottoir ce moteur, enchevêtrements de tubes, comme des veines, aux pistons cachés derrière ses ailettes comme des côtes décharnées…La chose avec sa rouille, ses éléments branlants, des écoulements suintants de vieilles durites en voie d’asséchement, me regarde, comme un corps d’homme vieilli. Je passe l’air de rien, n’ose le regarder yeux dans les yeux. Puis après quelques heures de heurs dans les ruelles alentours, sur le retour, le jeune mécano de l’impossible démontre à force gestes et mimiques évocatrices, le parcours de sa meule. Le deux roues descendant d’abominables unions, incestes mécano-biologique, perversions intello-chimériques, est beau comme un camion, fier comme un Apollon, terriblement humanoïde!
ps: il se passe tellement de choses dans ce monde de ouf que j’ai confondu 2012 avec 2011…Donc idée de base à dater de février 2012 o.O
J’aimeJ’aime