Se retourner vers l’avant pour l’ultime fois, partir à l’infini.
Ce silence sidérant commence au delà de l’atmosphère, après la mort terrestre. Au terme de la suprême quête, affranchi de toute attraction, de l’avant, du temps présent, à devenir je ne suis plus contraint, je suis, sempiternel.
Ou alors, voici ce moi fondu dans le tout, gamète dissolue en l’ovule, comète ingérée en voile lactée, supernova noire comme absence d’existence.
Si l’univers est tout, un moins rien égale un. S’affranchir du temps et de la pesanteur est concevable, tandis que l’énergie figée n’attend que la reprise en considération du temps, pour matérialiser un nouvel être, un nouveau né.