Old fuckers – Chapitre 2.1


ψ La déraison n’attend pas le nombre des années β

le-punk-n-a-pas-besoin-de-roi(lire le chapitre 1.1 avant? c’est comme vous voulez)…C’est au moment ou elle s’est mise à parler en anglais et faire une sorte de citation foireuse style « …I‘m no longer young & beautiful, but got something some youngsters wont ever experience, some kind of everlasting love to beauty and music… » que j’ai pété la durite. Pourtant j’étais bien vautré dans son canapé old fashion avec un magnifique verre à pied dont le diamètre avoisinai celui probable de ses voies muqueuses (bases fluviales qui font office d’organes chez les vieilles dames), verre fin à demi plein d’un cognac l’Or de Jean Martell, un truc démentiel, extase d’arômes, saveurs, sirupeux à souhait, piquant; ce genre d’alcool qui vous emporte!

(…)

« Je peux allumer ta sono? » et avant même qu’elle ne réponde j’ai appuyé sur ‘on’. Son « Bien sur, mais pas trop fort » se mixe avec Lykke-li  mixée et remixée, tandis que mes neurones s’entrechoquent sous l’effet conjugué de la fatigue, les coups de soleil, les tympans irrités après 10 heures de sono à donf, et ce fameux breuvage charentais ancien. Jusque là ni punk attitude, ni psycho killer mude… « …follow me deep sea baby, i’ll be your dark doom honey.. »

« Comment??? » m’assène-t-elle avec un voix sacrilège sur un si beau son, avec un accent ch’ti genre « commain? »! J’ai craqué. Je ne lui en veux pas mais j’ai attrapé ce qui me tombait sous la main, un grand cendrier en terre cuite vernie, probable oripeau reçu en cadeau de fête des grands-mères, et l’ai lancé au jugé. Rien perdu de mes longues après-midi de frisbees dans les parks londoniens dans les années 80. Elle le mange en pleine face, incrédule! Le truc se désagrège en poussière d’après le reflet que j’en perçois sur le vitre protectrice d’une litho de Bernard Buffet, le clown triste. Et la face de la vioque évoque plutôt un portrait d’éléphant woman par Jackson Pollock! pollock ruby cirque

Ce n’est pas ma faute.

Je la transporte dans le lit, sans omettre au préalable de voiler sa face d’un linge rubis sombre, l’allonge c’est son dernier vœux, et allume une bougie parfumée en hommage à sa naïveté éternelle. Restes Ici Poupine  !

De retour au salon j’en termine avec le cognac, agrémenté d’un morceau de chocolat noir fin, et d’un excellent cigare de feu le conjoint à l’agonisante. Il est des moments bénis comme celui-ci quand la vie vous donne tout, extase et liberté, solitude bien accompagnée, pimentée de quelques grammes de cynisme saignant.

Je feuillette le programme avec délectation. Aujourd’hui j’ai découvert:

  • « Half Moon Run » exaltés apaisants,
  • « Bow Low« , frenchies plutôt pas mauvais en clip, et en voilà un extrait live moins évident, sur le vif clic ici
  • « The Vaccines« , un peu frais à peine démoulés mais bon potentiel
  • « ALT-J » filmés par je ne sais qui, et probablement appréciés par ma victime encore tiède
  • et puis en hommage à ce bloody friday, or early saturday moarning, un petit « New Order » réchauffés, awaken from the dead…

à suivre (et à la bonne votre ©®)santé

7 réflexions sur « Old fuckers – Chapitre 2.1 »

  1. hey hey !! punk not dead… très « trash’n’roll » cet épilogue !

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  2. Hello ! j’ai vécu de 79 à 82 à Londres, de squats en squats : Oval, Brixton, Clapham , Islington, Candem town ) peut être s’y est on croisé … Je faisais tous les concerts punks de l’époque, du Music Machine … au Marquee !!!

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    1. Hello Juju!
      En effet, je errai déjà un peu entre Marquee et Candem Lock, jusqu’à Reading même en 1979, pour Police, Gabriel, Punishment of Luxury…et j’étais inconditionnel des stranglers, clash, television…J’ai vécu et écumé les pub dans divers groupes pop rock blues entre 85 et 88 avant un retour underground dans le Paris fin 80’s début 90’s…
      Et maintenant, tu fais quoi?
      bises

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  3. Ah ! tu es un musicien alors …
    j’aime encore Clash , Les Stranglers , Télévision, Joy Division , Killing Joke, Public Image, Magazine, les Ramones, et tant d’autres groupes. de l’époque que je suivais …mais j’essaye toujours d’en découvrir de nouveaux!
    je suis aller écouter les vidéos de ton billet d’ailleurs 😉
    Maintenant je végète :mrgreen: dans un beau trou des Alpes du sud

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  4. continue jusqu’à ce qu’on finisse de saigner…

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  5. Je vous ai comprise(s). Il va y avoir du sang, du rock, des dégoulinures. Personne ne peut en sortir indemne. Les femmes payeront pour Ève ou pour ma mère la bipolaire ultime. Et lorsque que vous serez déboyautées et contrites, je vous ferai peut-être un peu l’amour à l’insu de votre plein bon gré. Qui aime bien, châtie

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