Old fuckers – épilogue d’artifice


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« Yeah, I’m Stagger Lee and you better get down on your knees and suck my dick, ‘cos If you don’t you’re gonna be dead »©® Nick Cave & the Bad Seeds

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C’est devenu trop pénible pour être expliqué avec des mots, des images, des sons. Tout était programmé, planifié, et ça roulait depuis trois jours, sans accroc, le médecin allai me complimenter lundi au retour en clinique. Docteur Simona Dulac. Je suis raide dingue d’elle, raide d’elle, car dingue je l’étais déjà avant 😀

Et puis la peau de banane. Un mini short, deux mini shorts, beaucoup trop de mini shorts.

Mais qu’est-ce qu’elles ont dans la tête? Dans le short? Que mettre en exergue l’interstice ultime, à peine suggéré à deux centimètres de distance et quelques microns de tissus, ça nous laisse de marbre? silex? pierre irisée? Il faut arrêter de se la raconter. Ce n’est pas le mini-short qui viole, ni le wonderbra qui tue. Ni le temps, ni l’espace. C’est la providence.

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*

JJ: « ça va mon John?

JD:  » Je le perd…j’ai peur de l’avoir déjà perdu… »

JJ: « t’inquiètes, je serai toujours là, je suis ton ami, pour le plus grave et pour le pire, pour les bières et les andouilles, le tour de France en mobylette, les marées hautes, les marées basses, le whisky, et les femmes »

JD: « Tu te rends compte qu’ici tu es mon seul lien avec la réalité? Si tu n’étais pas là, je serai déjà passé à l’acte… »

JJ: « Comment te dire…ça ne change rien entre nous mais quand je suis passé dans ta chambre…tu as gardé un bras, un pied, un scalp, et un autre trophée si j’ai bien vu ce que j’ai vu. Ça ne changera rien si tu continues ton travail. Un autre travail t’attends à la clinique demain. Simona m’as appelée vendredi. Je lui ai promis que tu rentrerai lundi, c’est tout. Pas d’autre contrainte. Pas d’engagement. Tu es libre jusqu’à lundi midi, demain. »

JD: « Tous est toujours si simple, limpide, intelligible avec toi! Tu devrai travailler dans l’éducation. Corriger les mauvais garçons. Et puis leur faire comprendre aux filles, les faire comprendre aux filles, tu vois, que les filles comprendraient les garçons.

JJ: « Attends, je prends mon carnet pour Simona. ‘…faire comprendre aux filles’ ça veut dire quoi?

JD: « Tu regardes tu autour de nous? C’est machiavélique toutes ces inaccessibles fontaines de jouvence, les puits de jeunesse éternelle. Nous avons vieilli tandis qu’elles sont toujours jeunes. Nous avons toujours été trop laids, ou trop pauvre, ou trop génitif (*) pour elles. Jamais un geste amical. Juste cette provocation devenue insupportable.

(*) …relation de subordination du premier terme par rapport au second…

Lorsque John se mit à pleurer, JJ posa le crayon, posa une main sur l’épaule de son frère adopté, ne dit rien, posa son regard sur le soleil couchant à l’horizon, lestement.

~

Frugal coupe faim. Bières fraîches. Encore bière fraîche. Herbe pour apaiser la douleur. Au loin, Skip lave plus franc que franc. Nous allons nous poser là où il faut, sur le léger surplomb devant l’ingé son front stage. Ça tourne. Le soleil couchant. Les amis sont là, pas besoin de se raconter des trucs, juste heureux d’être ensemble au bon endroit, au bon moment.

 Nick Cave 4Nick Cave 7

Staggering Stagger Lee

Maintenant les morts peuvent danser.

La joyeuse bande très habilement chargée et ses amis du Γγθ Club, tranquilles comme les derniers reflux d’une marée descendante, s’en est allée à travers champs vers l’autre coté de la baie.

Où la nuit, tout est permis.

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J’ai passé trois jours à dresser l’animal, l’exécuteur des basses œuvres. Il est affamé. C’est une sorte de gardien des enfers fossilisé qu’une prière ramène à la vie:

Y’AI’NG’NGAH
YOG-SOTHOTH
H’EE-L’GEB
F’AI THRODOG
UAAAH

il_570xN.343185700Sur l’air du tralala

Sur l’air du tradéridéra

Le grand ancien incarné dans le chien me transporte à proximité de chacune des porteuses de mini court, pour que la porte soit ouverte en elle, avant que la porte ne se referme sur  Yog’Sothoth et Q’thulu, temporairement.

Sur l’air d’Opium, écrans géants verdâtres, des milliers de fidèles se prosternent en transe, et je prépare les brochettes. 11 petits morceaux de 11 petites ingénues mutilées partiellement, en offrande au dieu de la thérapie. (NDLA: Vous pouvez sauter le paragraphe suivant, il s’adresse avant tout à Simona)

… « la religion lui apparaît comme un secours et une aide précieuse dans la confrontation avec les difficultés de l’existence. Telle est la fonction de consolation de l’illusion religieuse, en tant qu’elle aide le croyant à affronter les épreuves que le non-croyant doit assumer seul. Comme le note Freud, « La psychanalyse nous a appris à reconnaître le lien intime unissant le complexe paternel à la croyance en Dieu, elle nous a montré que le dieu personnel n’est rien autre chose, psychologiquement, qu’un père transfiguré ; elle nous fait voir tous les jours comment des jeunes gens perdent la foi au moment même où le prestige de l’autorité paternelle pour eux s’écroule. Ainsi nous retrouvons dans le complexe parental la racine de la nécessité religieuse. Dieu juste et tout-puissant, la Nature bienveillante, nous apparaissent comme des sublimations grandioses du père et de la mère, mieux, comme des rénovations et des reconstructions des premières perceptions de l’enfance. La religiosité est en rapport biologiquement avec le long dénuement et le continuel besoin d’assistance du petit enfant humain ; lorsque plus tard l’adulte reconnaît son abandon réel et sa faiblesse devant les grandes forces de la vie, il se retrouve dans une situation semblable à celle de son enfance et il cherche alors à démentir cette situation sans espoir en ressuscitant, par la voie de la régression, les puissances qui protégeaient son enfance. La protection que la religion offre aux croyants contre la névrose s’explique ainsi : elle les décharge du complexe parental, auquel est attaché le sentiment de culpabilité aussi bien de l’individu que de toute l’humanité, et elle le résout pour eux, tandis que l’incroyant reste seul en face de cette tâche.« …Docteur, le loup aux yeux rouges s’est encore réveillé.

Brochettes pour tous ce soir, savamment épicées des saveurs colorées prélevées tout au long de cette retraite monacale. Le pèlerinage prends tout son sens lorsque je compose les bouquets finaux. Je les laisse repartir hurlante, mutilées mais vivantes, qui sans:

  1. ce sein nubile
  2. cette lèvre pulpeuse
  3. ce doigt effilé
  4. cet œil brillant
  5. un orteil décoratif
  6. fier nez aquilin taquin
  7. une joue rose
  8. deux tranches de fesse
  9. le nombril joliment protubérant
  10. ces ongles assortis
  11. quelques dents mordorées

S’il en eut été une douzième, j’aurai adoré lui prélevé son anus vierge avec mes outils fins. Mais le nombre attendu c’est 11, plus les 4 précédents, plus moi. 11+4+1(=)16(=) 6+1(=) 7.

Je suis le septième fils du septième fils, la chance me sourira. En attendant, si c’est toi qui souri encore, c’est que je suis resté trop peu figuratif. Bien entendu, ces notes étant destinée à ma thérapeute, je saurai les développer oralement sans limite. Ceci devrai faire l’objet d’un moyen métrage documentaire.

John Doe l’équarrisseur francilien vous salue bien, dans l’attente du plaisir de faire connaissance avec vos viscères, Bien en vous,

ΩΛΙ

luasa raelon - post mortem inside

FIN

2 réflexions sur « Old fuckers – épilogue d’artifice »

  1. quelle apothéose… John Doe frappe très fort !

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