Il y eut le début éternel qui ellipse sans cesse, Ô

(…) et puis ce souvenir de molécule d’eau, H2O. L’eau pure, si fluide, volatile, dévoyé isolant quasi parfait, pour ainsi dire incompressible, le lit de l’âme. Le cocon d’être, le contenant du soi, protecteur, volatile, perpétuel renouvelé.
Chaque soir mort
Chaque matin né
Tout lieu
Tout évaporation
Infinitésimal à l’infini renouvellé
sur la lie magnifiée de chacune des vies,
Sempiternellement eau et puis fleuve, vapeurs, pluies,