j’ai rencontré d’étranges leprechauns, créatures lutines, énigmatiques, sources et vases à fleurs célestes qui furent terreau pour mes racines, lumières pour mes brindilles, sèves lymphatiques en mes vaisseaux intersidérés, considérables
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Insondables méandres visités incessament
Brumés, soufflent soupirs, tempêtes, brises
Brûlés, consumés ardents, nos laves éternelles
Brassés embrassés galets fluxés, désaxés reflués
à petits pas, par vagues successives,
Ridules sur ce miroir en lac céleste, névés immaculés
Aux croisements des fers, feux, vents, ondes et poussières nous voilà aboutis, infinis à l’éternité
Apaisés libres, amants universels, me voilà devant toi, croyant agnostique