mental

slowly going birdy

Chaque jour comme tant de mers montantes à l’assaut de falaises calvaires

Marées tantôt noires tantôt salées, saumâtres

Dans les mares nauséabondes stagnants à mes moments perdus, perdu

Surfer le maelstrom quand d’autres poulbots le métro

J’ai aimé pieds nus dans la vase lutter et vaincre ces démons

Apprendre à voler les ailes propres

planer nageoires hérissées tel ‘exocet halluciné

sur balançoire entre chaos et désespoir

avant que m’enfermer loin du tracas.

extrait de rêve ancien et récurrent: (…) sur une balançoire à l’axe en biais, dans le noir, sans repère, je vais et je viens, entre destins. À l’une extrémité c’est le devant de la scène, ici représentée par un rideau de velours noir qui s’ouvre sur une salle comble, stoïque, regards écarquillés. Á l’autre fin la frontière est plus floue, plus embrumée encore, là où attentent mes amis de toujours et l’indien. Le nombre des allers retours est incertain, variable selon l’occurrence, un peu comme si mon attelage pouvait basculer à l’instant, maintenant, hier ou dans dix ans. À ce moment ultime, lorsque le choix ferme et définitif implique refus et concessions, compromis impossible aux multiples contraintes, sur les chevaux de feu me voilà tournoyant au dessus de la foule qui s’éparpille. Puis me retrouve seul avant qu’avec un aller simple, passer le seuil de la maison dite du dernier repos, home sweet home, nest sweet cuckoo’s nest