Ceci est mon conte de noël. Cette version regroupe les épisodes écrits depuis début décembre. Une version pdf améliorée (correction, mise en page) sera publiée d’ici peu.
Bref honnêtement celle-ci pour la lire en entier y a du lourd.
la bise ©ϖοπ ® ΟΛΙωρ
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titre subsidiaire:
À la recherche de la déesse perdue alias Niké(e)
Résumé: year 2022 (…)
Le tsar Mahmoud GeorgeY Rasputin XV (pas x,v, mais 15) est l’homme le plus puissant
au XXI ème siècle.
Il fut le premier à déclarer la guerre aux femmes,
en réaction à l’état d’urgence et
la mobilisation générale décrétés au moyen orient par
l’ayatollahte Anguehadjiad 69
John John senior à déserté il y a plusieurs années déjà
Il observe et rapporte
Sa Muse et ses filles sont en sécurité sur la lune
La guerre est totale
Il demande à Muse et enfants de prendre le module de retour mais un incident va les faire amerrir à l’autre bout du monde (…)
La débâcle et l’odyssée seront ici développés dans les jours à venir, comme un conte de noël, no hell si possible, et plus si affinités.
éloignez les enfants du poste
je suis en mode Apollinaire
version Les Onze Mille Verges
formerly entitled « Doe IV tua des femmes, sauf la Muse et ses filles »
(…) il y eu John (1795 – 1851), John John senior (1850 – 1915), John the third (1905 – 2009), and then me Doe 4 (1960- y).
Nous fumes modelés à l’aune de muses, mères imposantes imposées, fils de l’infiniment grand, infiniment petits.
Je suis Doe IV.
Mon père, John III eu pour adversaire Rasputin XV, ce qui est un nom aussi aberrant que l’empire russe peut paraître du point de vue tronqué de l’occident ou d’autres ailleurs, fils de Noulputin, autrement dit Putin 0 (Ras – 1) ~ 15, comme un premier service perdu au tennis.
Ce dernier combat opposa à l’échelle mondiale les 1000 rescapés, pas un de plus.
Le père de mon père, JJ senior perdu la guerre mondiale contre le prédécesseur de Rasputin 15. Le conflit fut tel un triangle maudit de karpman, une vaste farce destructrice, apocalyptique.
Opposant l’ayatollahte Anguehadjiad 69 version femelle du קְפִיצַת הַדֶּרֶךְ , Kwisatz Haderach – Bene Gesserit
au chef de guerre martien Noulputin,
et à JJ senior représentant le monde libre,
ce conflit terrestre terminal éradiqua 7.299.999.000 des 7.3 milliard d’êtres humains incarnés.
John le scribe, modeste patriarche, pensait écrire un conte en 1850 quand il publia une version en anticipation, si proche de notre triste réalité, du présent récit.
Depuis toujours et à jamais, l’homme cultive deux maladies incurables et fatales. De lui même il cherche à prouver qu’il est Dieu. De la terre qui l’héberge il soutire les réserves jusqu’à l’épuisement. Nul n’est besoin d’être devin pour imaginer conclusion, autodestruction absolue, éradication des races et contemporains vivants, plantes et animaux, et jusqu’aux plus primaires organismes animés (…).
à suivre, en attendant la Fin.
formerly entitled « Doe IV tua des femmes, sauf la Muse et ses filles » lire le pitch
~
(…) le prélat, l’élu, l’usurpateur, l’arriviste, l’arrivé, le nommé, l’héritier,
le possédant, capitaliste, esclavagiste, dirigeant, juge, président,
et ses amis, sont vautours pour
le pacifiste,
l’universaliste,
l’amoureux, et
la Femme
Sous prétexte de ci, de ça et son inverse, à des fins de pouvoir, à défaut de savoir voire vouloir voir, par raccourci, le vautour profite à la mort. Le vautour humain, l’humain d’obédience charognard est la part sombre, la part du diablotin, la part entropique du tropique des cancers, pas sage, identitaire.
Le dix neuvième siècle ne fut pas que lumières. Pas plus 18 précédents, ni millénaires antérieurs, et à partir de là, le XX et le XXI ème à défaut d’être ultimes, nous rapprochent d’une apocalypse, qu’en penses tu?
John le scribe (1795 – 1851) va nous conter un peu la révolution sous l’angle large de l’observateur coi, en tailleur sur le sol même les nains font peur.
(…) L’eau manque souvent depuis quelques temps, sans parler du pain. Dans ces conditions précaires les lendemains de révolutions sont âpres, l’ombre du doute préalable à la décapitation du roi se matérialise en une noirceur crasse, malodorante, effluves de mort, dégout palpable, putréfaction rampante.
De rares feux follets laissent vaciller l’espoir,
Cependant que surnage à la dérive, un tronc, alors je m’y accroche
Ma main rencontre celle blanche et fine d’une belle maculée
des pires outrances
Nos regards se croisent,
comme galaxies,
s’expandent
Lorsque je reprends connaissance, la belle passe un linge tiède sur mon visage meurtri, je n’y vois goutte, ce réel est flou, où perdu sans besicles, je ne trépasse pas. La peur panique de la blesser soudain m’étreint. Un sourire la rassure. Va-t-elle me guérir? allons nous en quérir dans le prochain chapitre du présent conte au passé, aujourd’hui ou demain, le temps n’a plus guerre d’importance, la paix sur terre, la paix en vous est à jamais violée.
à suivre (à la trace, à l’odeur, sans goût ou à l’aveugle, mais pas Oh grand jamais, libre à vous)
faute d’une bonne guerre, révoltons nous pour relancer la croissance (ou nombre de naissances)
ceci est un kit de guerre civile
une injection déclenche évolution
10 000 flashs pour manifestation
million ≡ tourbillon
ceci n’est pas ce que tu penses
cette seringue contient de l’air
air d’ici, comme à Paris
gout de révolution
~
(…) assis en position lotus, John écoute, John respire, il en sent les relents, de la vaste conspiration. Avantage à l’observation, distante concertation avec Elle et soi même, et puis conciliabule de noctambules autour d’une soupe à l’oignon, chaude presque brulante, comme fluides héros, John ƒ Adélaïde, alias Ada ƒ Éros
John: entends tu le tambour à la ronde?
Ada: ressens tu comme cet air, propice au changement, impérieuse nécessité d’agir?
J: et me voilà assis, impuissant, éreinté, n’ai-je donc tant écrit que par philanthropie?
A: nos rêves, utopies, trouvent ici terrain « propice » à réalisation
J: maintenant trêve de pensées, le temps est à rugir, égorger et saigner tous ces fats faux semblants
A: fauchons à larges cercles!
J: chevauchons la passion
A: décapitons haineux et pingres, l’heur est à la curée
J: allez fougueux nous revanchez, siècles sombres de l’homme
A: donnez nous liberté, amour, fraternité, sinon égalité justice et équité
J: je t’aime d’ Amour entier
A: je te vois comme lune la terre
J: tu es soleil évaporant la rosée, de nos corps meurtris, cœurs tourmentés
A: tu es fleuve, me porte sinuant vers la mer purgatoire
J: prends moi, éternelle Niké
A: je suis tienne, tu es tout
A & J: nous sommes ce mouvement ultime, quand la lumière dépasse le temps, quand la fin est commencement, maintenant est toujours (…)
à suivre
tant va la terre à l’eau, qu’à la fin c’en est marécage
alanguis bercés en ces ventres,
prégnants en gestation,
nous sommes fils et filles de mères sur cette terre
et le vent nous caresse
soleil nous rassasie
et l’eau
oh l’Ô (mais à l’eau coi)
(…) Le mouvement existe depuis l’aube des temps sur terre. Sans mouvement point, négation de toute vie. Le mouvement espace et temps, balancement, tourbillon, anarchie s’il en est, marées, rotations d’étoiles en nos cieux, et parfois suspendu. Comme un soupir, temps de silence et puis l’amour, lent, saccadé, brûlant, aquatique et céleste nous emportera.
(…)
tandis qu’aujourd’hui c’est la guerre. Civile incivile, barbare et assassine, pourquoi? Il n’y a pas d’alternative au regard de l’histoire, lorsque la paix s’installe, l’harmonie laisse place au chaos à la moindre occasion. Pour remplacer un roi jalousé bien plus des courtisans que des laquais, des crèves misères que de mourants !
Cette révolution gagnée dans le sang dans un sens, insensée, apporte en son sein autant de vilénie que de bonté celui des parisiennes.
Déterre un pavé plutôt que de voter
déterré que tu es, avec ta gueule sang bleu marin,
je ne veux ni tes biens ni ta terre
simplement la fouler
ici et là cueillir
quelques baies quelques acides
quelques bases, passer la nuit en un neutre lopin
y élire domicile s’il n’est point labouré
partager avec toi le fruit de nos semences
en cette fin de chapitre, à la veille d’une possible fin du droit au chapitre, j’en appelle à la mère Michelle, ma belle, I need to make you see, what you mean to me, I love …
(…) triste nouvelle ce matin. John Le Scribe se rendait à une soirée caritative en l’honneur des pupilles de la nation (ndlr: oui, anachronique nique douille) , fils et filles de
combattants tombés sur les barricades…lorsque sa voiture (non équipée des suspensions Houdaille, ouille) fut broyée pas le train à Roissy en Brie.
Heureusement pour vous petits veinards, la photographie couleur n’était point inventée en ces temps de primaires soulèvements républicains. Des bouts de cervelle, des organes déchiquetés mêlés à fragments d’os, cheveux sanguinolents, passants hébétés titubants, et ran et ran et rantanplan (*).
John LS n’aura pas combattu longtemps, c’est pourquoi je le fait revivre ici. A compter de doré de l’avant, il revit comme moi en tant que scribe, conteur désenchanté, chanteur déréalitésé, tripatouilleur de gros mots petites mélodies, de grands mots toute petite litanie, à votre bon cœur mesdames et mesdames, garde à vous messieurs et en tous genres, profitons zen à donf, je la sens elle est proche, la fin justifiée par tous les moyens et surtout les plus bas du front !
Je vais fourbir mes plumes et canons à pistons, cracher toute la punkitude à l’herbe de vos terrains de jeux militaires, et vous bannirai pour le temps nécessaire à votre rédemption, il est dit que le grand pardonne, mais d’abord pardon, il convient de faire le ménage.
Je prédéconnise con (prononcer cong) qu’on les scie en deux, plus ou moins au centre mou, le portefeuille à gauche et le cœur à droite, ou l’inverse ça dépend si je les prends par devant? par derrière?…
Et s’il reste une part vivante, celle du diable y a qu’à la rôtir et la jeter aux crocodiles, celle du vieux y a qu’à la rôtir et la donner à l’armée du salut.
Bon appétit,
~
et Bonjour chez vous.
(à suivre en l’épisode 3, c’est promis je vais résumer car on n’y comprend goutte j’avoue)
~
(*) » On vas leur percer le flanc fut le chant que les Grenadiers chanta durant la charge aux plateau de Pratzen, a Austerlitz
On va leur percer le flanc,
Ran tan plan tire lire lan
On va leur percer le flanc
Ran tan plan tire tire au flanc
Ah! Ce que nous allons rire!
Ran tan plan tire lire!
On va leur percer le flanc,
Ran tan plan tire tire au flanc
On va leur percer le flanc
Ran tan plan tire lire lan
le p’tit tondu s’ra content
ran tan plan tire tire au flanc
le p’tit tondu s’ra content
ran tan plan tire tire au flanc
ça lui f’ra bien plaisir
ran tan plan tire lire
le p’tit tondu s’ra content
ran tan plan tire tire au flanc
le p’tit tondu s’ra content
ran tan plan tire tire au flanc
Et car c’est de c’la que dépend
ran tan plan tire tire au flanc
Et car c’est de c’la que dépend
ran tan plan tire tire au flanc
le salut de l’empire
ran tan plan tire lire »
where John John senior (1850 – 1915)
discovers he shared the same time on earth than Émile Clément Amélineau (né en 1850 à La Chaize-Giraud – mort le 12 janvier 1915 à Châteaudun) est un architecte, coptologue, archéologue et égyptologue français, spécialiste de l’étude des coptes, chrétiens habitant l’Égypte depuis l’origine du christianisme.
(…)C’eut put’ être anodin si Milos (Mimile C. Amélinono) n’eusse écrit que « les anus furent noirs » ! (*)
John John senior s’éveille en nage en criant « le peuple Anu avait la peau noire, eurêka » !
…Cet instant entre dimensions à la sortie d’un rêve, tandis Râ passe la crête, dune de sable, la grande pyramide s’illumine, comme l’aube d’une humanité…
JJ senior n’a pas le souvenir pictural de son père John cependant, ils se parlent, tel Il à Abram « …Il conduit Abram dehors. Il lui dit : « Regarde le ciel et compte les étoiles si tu peux. » Puis Il ajoute : « Ceux qui naîtront de toi seront aussi nombreux. » Genèse 15:5 «
JJS. Papa, blanc et noir, est-ce si différent ?
J. Mon fils, à quoi bon poser la question si tu sais la réponse?
JJS. Ta voix est comme le son d’une comète, entrant dans mon ciel
J. …j’en reste coi de bonheur, ta parole est subtile
JJS. Jamais je n’oublierai
J. rien n’est oublié
JJS. Papsoo, te souvient-il des égyptiens à peau noire?
J. ah ah petit malin, c’est à toi de faire cette découverte qui d’ailleurs, n’en est pas une, il s’agit de relater l’histoire au plus près
JJS. tu vas me manquer
J. je serai toujours dans les signes, la lumière, le vent, astre en ton cœur
(…)
à suivre
* Émile Amélineau découvre en 1895 la stèle de Ouadji, le roi serpent,
souverain d’Égypte de la Ire dynastie.
L’objet qui date d’environ trois mille ans avant notre ère est aujourd’hui exposé au Louvre1.
si John John insiste sur la citation d’Émile C&A son contemporain, c’est pour la coloration dans les tons de l’automne, et la force sombre des trous noirs de l’éros, débridés
« les Anu furent noirs »
John John et Émile en voyage retour rencontrèrent Atropos
Filer, tirer, couper !
Ainsi va la vie s’il en était besoin, preuve est faite que les divinités commandent au destin de l’homme
Égypte, Grèce antique, présent endémique récurrent
ce fut pour la révélation
qui porte mon propos
la Femme est déesse, génitrice enlevée, porteuse au firmament, éternité d’élévation prospère
ceux qui l’on muselée enfermée battue stigmatisée, ceux là, bas, n’existeront jamais en l’au delà
(…) c’était mieux avant, ah ah ah ! On savait se marrer autour d’une bonne piquette et puis les casques à pointes même pas peur. Bon c’est vrai qu’avec Raseputain 14, ce fut un tantinet moins drôle, surtout dans deux ans à Verdun. Mais tant qu’il y a de la joie, y-a du plaisir, alors gène toi pas. A cette époque épique, la fleur au fusil les fantassins s’en allaient à la mort croyant en réchapper, et puis ainsi bénéficier de toutes veuves dulcinées abandonnées des défunts co biffins. Mais peau de balle, sinon quelques morues et filles à (ré)curé(r)s, elles s’enfuirent vers un monde meilleur. Non point Éden, Paradis Walhalla Demeures de la Paix, plutôt un continent ultime aux couleurs chamarrées, là où toutes les femmes du monde vécurent en harmonie, attendant le retour de l’homme libre apaisé!
Vaste fantasme ou juste quête?
Laissons nous quelques heures pour en décider (…)
à suivre
Prenons las le parti d’en rire,
de tout temps l’homme
brise ce qu’il ne comprend
par la parole pour les plus fous, plus fins
en acte pour les manuels
pensée pour les contrits
~
(…) les débuts de siècles sont propices aux changements, grands projets, riches élans et pourtant, peu après l’exposition universelle 1900, la mode est à l’exploitation des moins physiquement armés, les relents d’empirismes pointent le doigt à l’est et au sud à des fins de conquêtes, nous n’avons rien appris.
John John senior: allo? opératrice vous m’entendez?
Voix féminine: Gutenberg 19 quel numéro demandez vous?
JJs: Port Royal ∈∂∝∞
Vf: pouvez vous répéter s’il vous plait, Port-Royal ?
JJs: élément de différence partielle proportionnelle à l’infini
Vf: pardon, je vous entend très mal?
JJs: bon, passez moi le 12
Vf: le 12 à Port Royal, je vous mets en relation, merci Monsieur.
clic, clac
JJs: Allo, Yvette?
Yvette B. : A qui ai-je l’honneur?
JJs: c’est moi, John John, comment allez vous mon amour?
YB: of très cher, merci, je me remets de cette extraordinaire soirée, vous rendez-vous compte, « Muse de provinces des France » quel honneur comique !
JJs: en effet vénérée douceur incandescente, je n’ai lasse de vous retrouver, indécent
YB: flatteur, c’est donc mon corps qui vous égare
JJs: j’avoue, aussi, votre corps, vos mots, la couleur de vos mouvements, la grâce des effluves qui vous accompagnent, je n’en puis plus
YB: je termine mon travail au Louvre à 6 heures
JJs: je vous attends porte aux lions dans mon automobile verte
YB: ha ha
JJs: y serez vous?
YB: si dieu le veut
JJs: je suis dieu
YB: vilain petit démon, ça m’étonnerai, prouvez le
JJs: Paris sera le paradis ce soir, vous verrez lumières, ombres, couleurs et vent, tout sera à l’aune de nos cœurs épris
YB: charmeur
JJs: mon unique
(…) de cette unique union sera conçu mon père, John le 3ème, paix à leurs âmes, leurs lumières nous accompagnent
à suivre
oh Hommes de tous temps, regorgèrent d’inventivité pour le mal tandis que Femmes et quelques rescapés luttaient pour l’équité, la paix
(…) John the third (1905 – 2009) mon père, comme un trésor d’eau et poussière, s’en vint s’en fut, Terre merci Ciel destination, du bon vin en ses fûts
Moult guerres meurtrières, ensanglantèrent campagnes, cœurs, esprits, bien plus que victimes et leurs proches, un continent à feu à sang, un autre irradié, tous seront ébranlés
Rien de nouveau sinon la puissance des feux, l’accession au pouvoir sur la nature, capacité ultime à incapaciter durablement et la terre et ses vies, sans le moindre discernement, plus qu’éternellement, à notre échelle, si bas
Après légèreté avoir intitulé siècle lumières un 19ème à l’aube industrielle, voici venu le temps de technologies nucléaires, menace planétaire, toujours plus loin vers le trépas, ne sommes nous que lemminis en quête d’une falaise tremplin à chute mortifère?
(…) bien loin de vaines préoccupations planétaires, John 3rd, se fait appeler Michel. De son mont saint terrasse mainte fois les dragons de l’enfance à coup de baguettes et pinceaux, il combattit tel Georges. Retournant terre nourricière par magie y faire naitre fraises, pommes, verdures, et puis dans sa cachette, de fabuleux trésors connus de lui seul, visités quelques fois de ses curieux enfants.
Il y eut une erre paisible tant que torturée. La terre et le vent, l’eau y avaient goût heureux de bonheur, tandis que le feu brûlant nos entrailles emportait vers souffrances et pénitence son épouse meurtrie. « die swartze jude » telle fille de dieu n’entrevu la paix qu’à travers vitraux et scènes de théâtre. La vie eut beau tenter et lui donner un sens, la guerre de la mère à la mère, les guerres de l’enfant c’en fut trop. Les guerres du 20ème siècle furent, pour les femmes comme les hommes, aliénantes, dépravantes, hallucinantes décadences. Fastidieux de les énumérer ici, même les locales, guerres indigènes fratricides, le 1ère mondiale, le seconde mondiale, les coloniales, les déportées, les vengeresses, tant de sang et annihilation pour causes ridicules, misérables, microscopiques…
L’égo, le pouvoir, l’argent. Les goûts et les couleurs. A peine le sexe sinon à perpétuer lignées. Et puis, ténu, une flamme vacillante semble expliquer par vagues, flux et reflux et flux, cette monstrueuse gabegie
Prégnant
En état de gestation
La terre est ovule sidérale
les hommes vulgaires spermatozoïdes voués pour tous sauf l’Un, à l’expulsion néant
les femmes, porteuses des ovoïdes répliques de l’œuf ultime, univers expansé, univers en voie de contraction

vers un noyau unique
centre microscopique point
point immensité contenant
matière espace et temps
le vide # le plein
le rien
tout
…à suivre
ça se confirme,
je dirai même plus
god
is
a
Woman
(illustration http://www.stephanebouillet.com )
(…) cet épisode consacré à feu mon père (JJ 3rd) est l’antichambre d’une révélation s’il en est; et ça n’en est pas une considérant le talmud et autres délires plus ou moins traditions orales & écrites, juste un peu comme l’univers la galaxie le système et la terre, une preuve s’il en faut, et je ne m’inscris pas, que ça tourne en rond.
Et rond et rond petit patapon, pataphysique, patatoïde, parangon ou plus beau, plus chantant en anglais: » Paragon »
C’est lui qui m’a donné la vie, pas seul, avec ma mère, avec surtout la flamme des arts et matières, des éléments et dimensions, avec un souffle d’univers
Marcher à l’aube dans le sous bois, pour y cueillir, pour y chasser la subsistance, ainsi que substance au travail, artisanats, arts & la manière
Trainer nos bottes au crépuscule en bord de mer, à grande marée basse pour y cueillir les fruits, en bord de lac pour prélever pitance, essentiels à nos pulsations, souffle, création
Goûter à diverses époques au fruit mal défendu, porte de perception, seuil de la vie, toc toc puis-je entrer Madame? À deux pas, deux cœurs, des doigts. Prendrez vous un whisky avant ou bien?
Nos tableaux ne sont pas de chasse, des roulottes et tournesols, des voyages et des soleils, lunes et concertos, solos, duos, célébrations liesses collectives, calme avant la tempête, puis cigarette après l’amour
Enfants contraints à la guerre, nous n’eurent cesse de rechercher paix, harmonie, à chacun son jardin, verts et ors le sien, multicolore le mien
~
Elle qui va s’expulser après nous avoir enfanté
ou Elle encore légère qui dira « je n’ai jamais joui avec toi »
puis Elles qui nombreuses ont prodigué les soins et salvation !
sans Elles, jamais oh grand jamais je n’aurai gravis ces sommets
alors oh humble célestes-Unes, Univers-autres
genoux à terre je sollicite,
Vos fΛveurs
Λrdeurs
délicΛtesses griffues,
veuillez continuer ainsi éternelles Λmantes,
Λ insuffler en nous,
et lΛ sève et le feu,
Λ nous mener ensemble
au fΛîte de ces cieux…
~
…in Space, the final frontier,
Muses of you, as we explore strange new worlds,
to seek out life, Godessification,
and boldly go,
where nor man nor woman has ever gone
before
prélude à double U tendant à décupler plaisirs Ô multiples Q
Une
Ultimes
Quadriphoniques
Quintessence
~ Ultime quadriphonie, symphonie pour 4 oreilles et l’amour
~ Quintessence une,
5 éléments en Elle,
dont Lui
Depuis notre dimension, la violence de l’homme apparait comme cauchemar, film d’horreur, tragédie oh combien merdique, shake brother pire, éternel recommencement des erreurs fatales, fractale attraction, éternel se reconnaissant en infligées terreurs , l’heur annihile-t-il son destructeur géniteur?
Boire ou être mangé? À prendre ou à lasser?
Allons au bout de la passion
Là tout au bout cueillir des haricots dans le rang
Là haut Hannibal animal
Là, bas, petit rat d’eau, médusé, se fini par manger lui même, ses restes, déni d’être, fils d’entropie, antimatièrophage ténébreux
(…)
(ndla: moi ce que j’aime chez Tolstoï c’est quand il introduit d’une citation courte un long chapitre. Alors je fait l’inverse, une longue citation et un petit récit. Cherchez l’erreur juste)
Il apprit les choses simples, fondamentales. Un travail, quand tu en vois le résultat et que cet ouvrage est utile à tes congénères, les cons, c’est bien. Un jardin, quand il te donne des petits pois carottes et des patates pour mettre autour du poulet le dimanche, c’est Bamako. L’aube et le coucher du soleil, la lune et les températures, à l’horizontal c’est vital. Assis sur un tabouret si tu peins la rivière les arbres tandis qu’ils y voient la vie et la lumière, c’est de l’art. Et puis si un jour la fatigue est plus forte que plaisir et passions, sourit encore à la vie, regarde tes petits enfants souriant, montre le ciel du doigt en grimaçant, ne crains plus rien, c’est le tout qui t’appelle.
Sans porte plume étrangement,
homme aux oreilles cassées réparées,
tu n’écris point
tu écoutes,
en faisant un complexe mais lisant Pasternak !
tu ne peux à la fois porter plume
et la lune
Alors après tes guerres de l’enfance et ta sale guerre du sable, en 1960 tu as transmis tes gènes et ma foi à plusieurs prises et reprises, on s’en sort bien. Bon vent dans tes cheveux sombres stratifiés de fils d’argent, désargenté et enchanté, sédentaire routard céleste, le décor est planté, comme les radis les patates, en la terre de nos ancêtres les gaulois gaulés.
à défaut d’une fin en soi
de cette chambre je pousserai la porte
pour un autre infini probable
au moins autant qu’ici
présent
improbable
fini
~
cet épisode 5, le présent, aujourd’hui 21 décidé je l’écourte, trop et trop peu à dire sur l’aventure en cours, sinon que les grands anciens nous ont convoqués, Howard Philip le premier.
~
Doe 4 rit. (alias Polyclète) John Doe 4 le doryphore, sourire en coin, ni moqueur ni cynique, tic d’esthète, le dos fendu d’un baiser vertical
Un vrai sourire n’est guère aisé à l’observation de nos dimensions cadrées
Désordre mais pas chaos
- Horizon ≈ J
- Vertical ≅ JJs
- Profondeurs ∋ J3
- Temps ∨ J4
En ces temps près l’apocalypse, the end is near disent des luminés, le fardeau bien trop lourd de l’enfant John Doe 4 tel bousier à corne, tourne mille fois sa merde dans la cour avant la livrer à famille scarabées.
L’homme est un coprophage, souvent virtuel, se nourri des cadavres qu’il laisse derrière lui. Non point que cela soit sans remord ni regret, ainsi va la vie, l’homme construit, génération sur génération,
sa tour de Babel pour toucher au cieux, sur les squelettes de ses pairs ~
Ainsi en fut-il futile de John 1234
A la seule différence
Non pas unique, suffisamment rare
une noble quête anime ses combats
Célébrer la Femme déesse
toutes Muses
(…)Il roule à plus de 100, 580 très exactement l’an, 226 de plus que l’ellipse terrestre, chiffres qu’il conviendra d’analyser. Ci-dessous les illustrations possibles de quelques épisodes dont il nous fait grâce, imaginez.
S’il en est un pour conclure ce conte de noël, imager marivaudage, prenons les nymphes alanguies, le regard vague posé sur le fleuve Styx, ou bien le tombeau d’Apollon, mutine expectative, Elles sont, passé, futur, toujours présent, pas solennelles, sempiternelles,
Elles
belle fin d’année Oli , j’avais lu les épisodes de ton apocalytique récit au fur et à mesure des tes publications et j’ai recommencé …la bise
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Tu es ma plus fidèle liseuse Juju, merci
Bonne post punk post rap post bataclan fêtes de fin d’année et au plaisir d’un concert ou café en commun un de ces 8)
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