(…) ce petit texte de nature à inquiéter mes psy Ψ
(j’en ai connu bientôt tellement que je ne sais plus de moi ou d’elles qui est le patient)
est le fruit d’une série de rêves à la mi-juillet, avant propos à la reprise de mes travaux d’écriture.
Le phœnix nie tout en bloc
Pitch 1 Il était un jour, ou plutôt une nuit. Comme souvent pour faire illusion j’avais accepté une invitation à un vernissage de croute mal séchée ou plutôt un show case promotionnel de la bande de pote d’un pote qui bosse comme assistant à la production d’une émission « musicale » de type Dave ou autre mort vivant, ou plutôt une projection en avant première d’un court melon (plus sucré qu’un navet, moins amer que radis), je ne sais pas je ne sais plus, bref j’aurai mieux fait de rester devant mon vieux poste tsf (télégraphie sans fil)
Pitch 2 : tandis que, le monde pars à vau l’eau. Je me retrouve attablé sur une plage privée avec Bolloré et ses sbires. Ils me parlent comme si j’étais des leurs, leur pote ou pire leur fils. Pour permettre à l’humanité de survivre il convient de la transférer dans une autre dimension. J’ai découvert un processus. Je quitte le repas avec la clef du yacht et des moyens infinis pour mener à bien le projet. Me retrouve à bord d’un vaisseau organique dans un univers aquaspace à la lutte avec une race contre une autre, tout a changé et tout est identique
Pitch 3 : un soir d’été. Une soirée interminable, le luxe, la décadence chic, et puis le dérapage: la mégère qui traversait de long en large le parc en arrangeant ses gens, tirée en avant par son molosse canidé, se voit pourchassée par un camion fou qui vient faire des tonneaux sur le bassin au bord duquel le cuisinier vient juste d’étêter un vieux canard à l’étouffée, le deux se trouvent emportés dans la folle roulade du véhicule incontrôlable. et des dizaines de comparses convives cons connes se trouvent emportés jusqu’en bas, là ou la vrai fête a lieu, devant les écuries. Le trio de blacks me laissent prendre la batterie puis l’un d’eux se ravise et reprend le contrôle. Au rythme fou d’un blues rock syncopé, la fête reprend, jongleurs, danseurs, délires en tous genres.
Pitch 4 et début de convergence des 4 rêves: Faire la guerre ou la musique, il faut choisir
encore une histoire de errance d’une fête à l’autre en passant d’un job à l’autre, zigzaguant d’une muse à l’autre en rêvant être adopté par une fée bienfaisante, lisant et observant tel le clochard cosmique à la recherche d’un sens au chaos quotidien. non sens.
Broyés au terminus
Depuis de longues heures je voyage dans ce train vers je ne sais où avec je ne sais qui, et pour quelle déraison je vous le demande ! Il y a des ressortissants de nombreuses origines, slaves, anglo-saxons, méditerranéens du « nord » (espagnols, belges, français) européens du nord, aussi des grecs, turcs, irakiens et syriens, israéliens et égyptiens, et parmi eux autant d’arabes, de noirs, d’asiatiques. Une sorte d’arche de l’humanité contemporaine qui s’observe en fils de chiens de faïence, coupables, responsables, hommes de mains et donneurs d’ordres, impuissants. A l’arrivée nous voilà acculés sur la rive d’un immense canal, comme un estuaire bétonné, dont le flux et la puissance écrase toute velléité de navigation. Dans un entonnoir à humains désarmés, incapables d’initiatives nous sommes poussés à l’eau. Les moins faibles tentent de s’accrocher aux parois métalliques d’énormes structures qui nous oppressent mais en vain, ils finissent à un moment ou l’autre par se trouver sur ou agrippés à une barge qui file au gré du courant paisible mais très fort, dans un débit de cascade mais à l’horizontal, incompatible avec les lois terrestres approximées par l’homme sur cette terre. Les plus faibles sont rapidement submergés, comme happés par les courants traitres de flux annexes. L’horripilant écrémage humain s’avère un véritable écrémage, à peine un sur dix en réchappe, et encore, avant quelle étape à suivre ?
j’en réchappe de justesse à contre courant, mais c’est une autre histoire 😉
bon…. première lecture terminée, ‘va falloir y revenir !!
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Prendre une bonne dose de Ricard ou autre stupéfiant avant de chercher un sens à ces élucubrations noctambules 🙂
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et alors Oli, reviens !!!
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Je suis en Bretagne quasiment hors réseau 😉 et dans une période assez stérile. …mais promis je reviens à l’automne
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