
La toxicité est une affection mentale, comportementale, héréditaire et contagieuse. Je lutte depuis l’adolescence, avec nombre échecs et quelques victoires contre celle infligée par ma mère à ses enfants (elle même souffrante et largement empoisonnée par son père) et je me refuse à subir ou voir les miens subir ce type d’outrage sans réagir. Pas pour blesser ni faire la leçon, simplement pour transmettre mon expérience et affirmer que la chaîne peut être brisée.
préambule ambulatoire
Années 30/40/50 : La Denise quitte une prison pour s’enfermer dans l’autre. Sa destinée terne est infligée par une mère (enfant abandonnée, recueillie sur le seuil d’une église) qui décède deux ans après la naissance de son troisième enfant, tuberculose honnie… et plus concrètement abandonnée par l’infâme Édouard, géniteur alsacien tendance teuton, mécanicien sous-marinier (!!!) toujours entre deux missions… 1936 => 39 => Les deux grand frères sont placés à Albertville en pensionnat et la petite sœur est « adoptée » par sa tante Élise qui vit à Wasselonne dans le Haut-Rhin. Le mari d’Élise alias « parrain’ est plus qu’autoritaire, ce qui semble nécessaire pour cadrer cette brunette qui se voit comédienne au théâtre à Paris. Coup de règles et fouet pour dresser la Denise qui (hérite et) commence à développer son pouvoir de nuisance, merci Édouard W. et consorts.
Années 60/70/80/90/00/10 !!! : 4 mômes et plus d’une dizaine de TS plus tard, elle continue à mener sa quête, la souffrance par procuration, la mort sur ordonnance, la dépendance aux « zoïdes et niques » : opioïdes, morphiniques, nicotinoïdes, alcooliques onymes (non-anonymes), néo’s & archéo’s … Cependant, la vie est plus forte, l’instinct de est plus fort alors, coupée des proches, elle est parfois tentée de nuire encore à autrui, au personnel soignant (respect), assistant.e.s de vie, infirmièr.e.s et patients. Les seuls qui échappent à la curée sont les médecins et les agents d’entretiens. Et il y a une explication assez tordue pour mériter une aparté que voici :
Médecin je vous aime. Merci la sécu. J’ai été élevé dans le culte du recours à l’allopathie prescrite par : le médecin de famille, le médecin qui lui succède, l’urgentiste, le spécialiste et, au summum, le psychiatre. Aspirine, paracétamol, tramadol, morphine, anxiolytiques et antidépresseurs. J’en passe et des épiques, me contacter pour une liste plus complète et détaillée. Oui mais alors pourquoi continuer à souffrir de moult pathologies ? Parce-que aimer ne veux pas dire obéir à, suivre les conseils de, accepter la cure, car qui serai-je au sortir de cette aventure « rehab », toujours moi même ou un zombie sans émois ?
Femme, Homme de ménage, je vous aime. Parce que j’ai été homme de ménage (et chauffeur), parce que ma mère faisait des ménages à Paris dans les grands hôtels et chez les MEYER fin 50’s début 60’s, puis a souvent essayer de renouer avec ce métier au salaire nourricier. Sans succès, les maternités, les varices et les psychotropes avaient fini par la détruire prématurément, la rendre inapte. Alors, par dépit, contrainte par la souffrance ou comme un éternel appel à l’aide, irrésistiblement et fréquemment poussée à se suicider, à rater son énième suicide. Aujourd’hui avant de mourir, progressivement, dégénérative elle oublie. Pour ma part, il à fallut 45 ans pour faire le ménage. Un suicide lent (j’ai été à bonne école comme on dit) qui, comme un moindre mal, aboutira à écourter de quelques années mon parcours terrestre, pour le pire et pour le meilleur, tant de belles rencontres, l’amour et l’age de raison à 60 ans.
Venons en au cœur de cette publication, comment ai-je vaincu ?
de 15 à 35 ans [liste non exhaustive et dans le désordre] :
A la recherche du mélomane, détournement de l’attention, vie d’artiste, premiers amours, à la recherche toujours de solutions dans les bibliothèques, débuts de graphomanie, évitement, fuite, vers la maîtrise de savoir faire professionnels et alimentaires, sports, drogues, jeux mortels, sexe. Naissance de ma fille. Consultation des psy, à la recherche de, désespérément.
de 36 (chandelles alias bougies) à 59 ans [idem] :
Dépression => cures d’antidépresseur => arrêt des traitements => Dépression => cures d’antidépresseur => arrêt des traitements => Dépression => cures d’antidépresseur => arrêt des traitements => … => Dépression => hospitalisation => arrêt des traitements => => Dépression => hospitalisation => arrêt des traitements => Dépression => hospitalisation => arrêt des traitements => (…) Naissance de mon fils et ma fille cadette (…) Dépression => hospitalisation => arrêt des traitements => Dépression => hospitalisation => arrêt des traitements => Rencontre avec Docteur Pierre L. psychiatre => mise en place d’un traitement efficient. Retour à la vie, aux miens, à la musique, par étapes et tâtonnements. Mise en ligne des ébauches de nouvelles et romans (*) voir ci-dessous et sur ce blog, utilisation abusives de réseaux « sociaux » et autres activités ludo-sociales
(*) autrement dit déversement dans la matrice de productions et autres élucubrations de (rayer les mentions menteuses) graphomane [ adj., subst. « (Celui, celle) qui est atteint de graphomanie ». Faguet adulait Brunetière, car Faguet, graphomane et grippe-sou, a toujours de la copie à placer (L. Daudet, Entre-deux guerres,1915, p. 214) cf. graphomanie, subst. fém.Synon. de graphorrhée (Méd. Biol. t. 2 1971) cf. graphorrhée, subst. fém.« Impulsion irrésistible à écrire, en utilisant n’importe quel support dans un but de démonstration (…), de libération (…) ou par exaltation » (Pel. Psych. 1976). Je souffre sans doute de cette affection incurable que l’on nomme graphorrhée (Arnoux, Roy. ombres,1954, p. 197)
Dégâts collatéraux, victimes innocentes, extension aux souffrants qui s’ignorent :
Un mal (plusieurs) pour un bien (nombreux). Il va sans dire alors je vais l’écrire #graphomane #graphorrhée : victimes collatérales = famille et proches, conjoint.e.s, frères et sœur, enfants, ami.e.s, collègues, inconnus. A ce stade pas de mort, à ma connaissance, en contrepartie de la souffrance infligée, les collatéraux développent de l’empathie et des forces insoupçonnées. Ciblés directement [ cf. récemment « à mon grand dam » un proche « rapporté » victime d’une ascendance nocive comparable à la mienne et accentuée pas une carrière à l’insu de son plein gré chez S…A] ou indirectement du fait de la proximité affective et/ou géographique, je suis, comme « ils » disent, coupable mais pas responsable, irresponsable dira mon avocat Me Luci, finalement, ultimo devant Saint Pierre
Conclusion avant développement dans le bestseller à paraître

à tour de rôle victime, persécuteur ou sauveteur il convient de travailler sur ces notions psychanalytiques pour comprendre, choisir de changer, se faire accompagner et soigner. Des explications sur l’image ci-contre qui schématise en partie mes dysfonctionnements, mais pas complètement, loin de là, je n’ai pas abordé le second traumatisme advenu entre mes 5 et 7 ans, alors let’s go fishing.
Oui les relations interpersonnelles sont complexes, peuvent être source de plénitude comme néfastes et toxiques
Non, je ne suis pas pour toujours victime ou persécuteur, et j’ai autre chose à faire que mettre une casquette de sauveteur. Si vous éprouvez le besoin, consulter un.e thérapeute est mon conseil, le fruit de mon expérience
Oui je, nous sommes responsables de nos paroles et de nos actes
Non, il n’y a pas de fatalité, tout problème a une solution
Oui cela prend du temps, beaucoup de temps et d’énergie
Non, rien de rien, je ne regrette rien
à suivre ©® Ω.Λ.Ι ω.ρ
extrait d’un article » Y a t-il une personne toxique dans votre vie?
Quelqu’un de toxique fait du mal, blesse et fait souffrir une autre personne. Elle ne reconnaît jamais ses torts, ni n’éprouve aucun regret des gestes qu’elle pose.
Une personne toxique fait du chantage affectif et est insensible à sa victime.
Pour arriver à ses fins, elle peut mépriser, jalouser, rabaisser, juger, faire du harcèlement ou manipuler de toutes sortes de façon sa victime. Elle fait en sorte que tranquillement sa victime perde l’estime de soi et devienne son bouche-trou, afin de garder l’emprise sur elle.
La plus grande peur d’une personne toxique est de perdre le pouvoir qu’elle exerce sur sa victime. Elle ne souhaite aucunement la voir s’épanouir et réussir sa vie. Alors, elle sabote les efforts que cette dernière fait pour mener une vie heureuse et productive.
On peut avoir une relation toxique avec un parent, un ami, un collègue de travail, un conjoint (conjointe) ou même nos propres enfants.
C’est difficile de croire que ce sont les gens qui vous sont les plus chers, qui abusent de vous…
(*) liste de liens vers les articles repris en bas de page
[l’instant lexicologique] pithécoïde : -oïde, élém. terminal empr. au gr. -ειδη ́ς, lui-même tiré du gr. ειδος « forme, apparence », et entrant dans la constr. de nombreux mots savants; pithéc-, du gr. πι ́ θηκος « singe »). « Qui rappelle les singes; qui a l’aspect extérieur d’un singe »
extrait 1 https://www.sain-et-naturel.com/deuil-personne-toxique.html
hmmmm….. to-xic or not to-xic ?? qu’en dis-tu (doc) ??
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