06-12-2011, demi douzaine, douzaine, deux mille douzième année après l’an zéro, l’Humanité à 2012 lieues sous l’amer. Peu de risque d’importance et de pesanteur, il est déjà six heures, Paris s’est éveillé depuis bien plus d’une heure, il m’en reste une pour abreuver, avant l’usine, mes lecteurs de quelques lignes.
Comme tous les matins, arraché à mon lit par les idées qui se bousculent, parfois une idée fixe idiote et obsédante, me voici enfin devant le clavier de cet outil dont je parlerai plus avant.
Dépeindre le cadre. Dé-peindre le cadre moyen est également très en vogue dans nos entre-prises.
Écrire ne se peut sans entendre.
Éphémère et effet-mère. Tient la revoilà. Tient, la revoir, las. Faut-il tuer la mère et pourquoi, pour-qui?
Écrire pour entendre.
Éternel, éther né elle. Restera-t-il le temps utile pour dire l’important, pour dire l’utile, pour écrire et porter (entre les lignes et à la clef) le message? Enfin Oli l’Eole prend son envol et comme le maître d’école en son premier jour devant la classe impitoyable, s’intérroge et soudain prend peur. Cette vocation de transmettre fut elle un échapatoire, une illusion pour rester aussi longtemps qu’elle ferai illusion, sur les bancs rassurants de l’université intra-muros?
Changement de billet.