à la fin de la phrase, point ou point de point, minus ou majuscule, vient un autre mot
(…) tous les dimanches soirs, nous avions installé une sorte de coutume, souper plutôt que dîner. C’est peu de chose et pourtant; l’impact de cette ritournelle gustative et conviviale, célébration de la simplicité du repas autour d’une table commune à intervalles réguliers, d’aucuns en ont fait religion. Dans ma famille (à laquelle j’appartiens de plein gré) point d’église exclusive. et points (…).
Lorsque j’écris ici, c’est pour partager avec toi. Proches ou toilés, je goûte nos dispensions avec délicatesse et gourmandise, c’est selon. Un peu comme au concert, à l’opéra ou au Gibus, au Rose Bonbon ou à l’Huma, je m’applique à jouer des mots comme je n’ai jamais su le faire des notes sur le manche d’une guitare ou de touches de peinture sur la toile. Il faut donner du temps à l’art, et de l’humilité au cœur, livrer sans s’emballer sans emballage sans ambages, des joies dans tous tempo, toutes gammes, syncopes ellipses et temps forts.
J’ai aimé j’aime j’aimerai nos mots. Grâce te soit rendue, je ne te dis pas merci (un peu comme après l’amour, quoi de plus fade que dire merci à un puissant orgasme de concert?) je te rafolle tu m’entiches tant et tellement que me voilà épris de philatélie, timbré de toi étoile littérale et pourtant à portée du geste et la parole!
Let it be, love is the word to say I fancy you and all friends here and there,
et plus si affinités
Φ
ici petit clin d’œil à Patrice Payen
et ci-dessous petit clin de regard qui louche à Monsieur Jean Paul S.