Des vœux. A la Maison de la Chasse. Par ordre d’importance, impressions:
- Belle bâtisse, magnifique collection de bêtes empaillées et néanmoins mortes
- Symbolique de l’homme dans ses œuvres, il faut tuer pour vivre apparemment
- Chut, le compas et l’équerre sont exposés; je me sens soudain émergent d’un état d’obscurité, d’aliénation et d’enfermement vers un état d’illumination, d’ouverture et de liberté…mais ça me lasse et ça me passe vite
- Ça va beaucoup mieux quand j’attaque les toasts; encore mieux quand je délaisse le champagne pour un bordeaux rouge exceptionnel
- Il me souvient du contraste entre le bonheur de l’affût, la marche silencieuse à travers le sous-bois, puis soudain le bruit du fusil qui crache ses plombs sur la bête qui n’a rien senti venir. J’ai toujours eu, j’ai toujours peur des armes à feu
Bonne année les vieux riches en costume! Profitez bien de la crise, de sa prolongation ou soyons fous de la reprise, en attendant la prochaine!