« Existons-nous encore après l’amour? » puis « Où se trouve l’énergie des relations intenses? Y-a-t-il un carburant qui s’épuiserait ou s’auto-générerait en un cycle vertueux? La valse des partenaires pour un éternel renouvellement et une intégrale exponentielle jusqu’au zénith? »
« et après? ».
Ce matin, comme tout les matins depuis septembre, le balancier oscille entre banalités et bananité, civilités et rabelaisiennes.
Laissons là le café, allongé expresso serré ou bien noisette, avant le chocolat viens donc tenter un nouveau thé? Une nouveauté bouddhique, passage possible oblige d’une tentation vivante, porte aux entrées issues où l’âme surpasse l’esprit, la flamme, la fantaisie.
Thé noir, thé vert, écorces d’orange et de citron, morceaux de cannelle, fenouil, pétales de rose, morceaux de gingembre, fleurs de soucis, arômes.
« Tu as lu <Ma vie avec Mozart> d’Eric Emmanuel Schmidtt ?«
« Oui, je l’ai entendu salle Gaveau. J’ai pleuré lors du chant de noël. J’ai douté de quelques suffisances, hésitations, trop humaines imperfections, et j’ai également fait une rencontre«
« Alors ce thé? » « Digne d’un cru classé, je voyage et mes sens sont tous bien aiguisés!«