« Connaître le monde,
sans sortir par la porte.
Voir la voie du ciel,
sans l’épier par la fenêtre.
Sa sortie pénètre loin.
Sa connaissance pénètre peu de personnes.
C’est pourquoi l’homme sacré connaît sans se déplacer,
décrit sans avoir vu,
accomplit sans agir. » Dao De Jing, Lao Tseu
Note de lecture: ci-après quelques lignes, inspirées de rêveries naturelles, sans usage de substances chimiques où hallucinogènes, tendant à restituer des bribes de ces moments sublimes, entre conscience intense de la réalité et « lâcher prise », fusion avec les éléments primaires.
Exemple sur la plage d’une île paradisiaque, ou lors de l’accession au sommet d’une montagne, ou simplement au bord d’une rivière lorsque l’eau et la nature nous accueillent paisiblement au cœur des origines, loin de toute industrie.
Dans cette dimension accessible souvent la nuit, plus rarement visitée au grand jour,
Lorsque les distractions humaines laissent place à ces moments de paix et de centrage, communion de voyages
Il y a les uns, les unes et les autres, autant de vaisseaux personnels navigant dans le fleuve des perceptions et sensations
Tous identiques mais différents par la curiosité, la bonne volonté de naître
Ouvrant nos sens à des réalités profondes, au delà de la description courante
Loin de nous solitudes noyées de multitude en surmenage
Transcendés de lumière, hors du temps sublimés, célestes éternels