« La vie n’est-elle qu’anarchie de destins dans le flux des substances? » me demanda-t-elle soudain.
Je relevais à mon tour les yeux, nos regards se perdirent un moment au delà de la fiction du livre, au delà de la douceur de notre intérieur confortable.
« Il y a des jours où lorsque je marche dans les rues pavées de la ville j’ai la sensation de trainer mes bottes dans une terre grasse aux relents de putréfaction… »
À travers les vitres de la véranda la dune se perd dans la mer qui se perd à son tour, à l’horizon.
Nous étions simplement là, voyageant l’un contre l’autre dans des univers aléatoirement opposés. Incertain du futur. Inconscient de ces instants fugaces du commun, au présent, puis considérant nos divergences sur le passé nous en revenions toujours à la même conclusion: seul le présent partagé existe.
direct (du gauche?) et efficace…. retour en force !!!
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biennnnnnnnnnnnnnn !!!!
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