Canicule


Le soleil est au zénith (pas la salle de concert mais là, juste au dessus),

Et me voila tout engourdi, gourdin en berne.

Tandis que le fier tournesol se dresse et tourne, lentement, degré par degré, appréciant chaque instant de l’astre, rayonnant.

Les indiens dansent.

Les lézards lézardent, Ra (Rê, celui qui fait) darde à tout va, l’humain rampe péniblement, navrant nos cœurs de ses lamentations, rien ne va, trop de ci, pas assez de ça, et si ceci ou j’aurai du cela…

Canicule, ça rime pourtant bien à testicules et ovules?

Soleil, avec merveille quand tu t’éveilles?

Chaleurs d’ardeurs en ferveurs lyriques?

Les abeilles buzzzent en butinant (no need to clic or twitt).

Alors paisibles, allongeons nous à l’ombre, inondons-nous, brumisons à l’unissons, créant de-ci de-là des arcs en ciel, entre les gouttelettes.

Après la fournaise viendra la bise, ses caresses rafraîchissantes, souffle apaisant en alternance, comme le flux et reflux d’une symphonie tempérée.

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