(…)
Lorsqu’on accède au numéro c’est le chantier! Un échafaudé et une bâche y pendue nous fait craindre de découvrir un plateau de béton, des restes de casses-croutes et des kils de gros rouge, des casques de sécurité, du plâtre et des tuyaux. Mais une porte en bois noble nous introduit dans un immeuble de rapport, autrement dit, une maison. Étrange mais adapté en l’occurrence que ce terme de rapport, nous allons le voir plus loin. Question plâtres, à l’intérieur du lieu et probablement des locataires et convives, c’est bien essuyé!
(…)où l’on pine(*).(*) Cette pine mérite bien une étoile! D’autant plus que j’apprends qu’elle à pour « homophone » la pinne, ou nageoire! Et moi qui pensait que les phoques quand ils s’accouplent ont par définition deux pines, voilà qu’il faut compter avec les membres ou appendices connexes? Pine, lis-je dans le Littré tel l’illettré qui se soigne, c’est vulgaire, et vulgaire « qui se voit communément chez les hommes »! Ma queue si douce et souvent raide serai commune aux hommes? Il sont pourtant si peu nombreux à l’avoir touchée, que je m’en remets à vous mesdames pour m’ôter d’un doute…
(…) à traiter comme elles le mérite: les con-vives, autrement dites, les activistes du vagin, les frappadingues de la vulve
(…) (Sartre,Mort ds âme, 1949, p.86)Deux grands gaillards se mirent à chanter avec défi:
Traîne tes couilles par terre
Prends ta pine à la main, mon copain
Nous partons en guerre
À la chasse aux putains
…
Oli.W.P. 