rêve 10-05-2013
Après la journée de travail, je titube jusqu’à la voiture qu’un ami m’a prêtée. La charrette est garée dans une rue paisible à l’autre bout des banlieues Est. Difficile de trouver le bon coté du boulevard, de traverser, de sortir de la station service du coté opposé. Disparue, plus de voiture, un vide entre deux carcasses. Un peu avant un pas après, je monte dans un véhicule conduit et copiloté par deux amis dont celui qui m’a prêté le véhicule disparu, mais non, ce n’est pas lui. Erreurs d’itinéraire et diverses manœuvres dangereuses dans le trafic violent ultra dense et rapide. Je quitte la place centrale à l’avant du véhicule pour rejoindre péniblement l’entrée du métro, une station en bout de ligne et en haut d’une rue en pente. Je suis immédiatement pris en main (elle me caressera discrètement les boules en me faisant les gros yeux alors que je lui agrippe, son sein avantageux), pris en main par une femme belle mais fade, entourées de connaissances plus transparentes encore, des collègues de bureau, des voyageurs du même métro sur le retour, fin d’une journée sans passion au bureau. Le train ressemble plus à un tortillard de montagne, magnifiquement décoré dans un style belle époque, tons bleutés et jaunes pales. Lors du premier arrêt, après avoir fumé le reste d’un cigare qui se délite et part en miette, je suis à la recherche d’un marchand de tabac quand le train repart, avec ma conquête. Elle m’as invité chez elle. Je erre comme un chien perdu sur les quais, monte dans un train qui part en sens inverse, observe le train de luxe style lovecraftien à l’opposé, puis mon train fait un virage serré à 180° pour repartir dans le bon sens. Un chien bélier qui nous précède s’assomme sur un poteau, un voyageur s’insurge…
Je me réveille, dans ma Bagheera S, bonjour!