Damnés soleils couchants


…“Je veux m’anéantir dans ta gorge profonde, Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux!Charles Baudelaire

istambul12Ce soir, plutôt que m’effondrer sur cette couche moite,

Enivré d’humeurs idéalistes mémoires de nos ébats débats,

Épris d’une pesante mélancolie, j’ai vu le soleil disparaitre.

Les mains impuissantes à capter les effluves de nos ardeurs,

Le regard trouble, aux poèmes entêtants de tes atours je suis devenu sourd.

Errance sur la grève, l’effroyable solitude originelle, m’éviscère.

Se puit-il que je meure à l’absence de lendemain, manquera tu à m’éveiller, est-ce ainsi que l’on meurt?

baiser

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :
search previous next tag category expand menu location phone mail time cart zoom edit close