A bien y regarder, l’aveuglement m’éclaire
Entre l’un et l’autre j’ai trouvé une voie. Celle-ci en vaut bien d’autres. Que celui qui n’a jamais fait de choix par défaut me jette alternative incontestable.
L’esprit jamais las, troublé de désarroi, dirige ces arabesques plumitives. Le corps harassé, chaque jour un peu diminué, vecteur incubateur, condensateur spiral, laboratoire précaire porte geste.
A la recherche de la perfection, l’échelle terrestre apparu dérisoire et le ciel surhumain. Raison bien suffisante à délaisser le corps, fondre l’âme en ce tout infini, et refermer le livre.
Planant aux vents célestes, désincarné, je pars refaire en sens inverse le chemin d’expansion absolu. Par l’amour des corps impérieux et la passion d’arts incertains, s’esquissent les voies ineffables d’éternelles divinités.
Mon amour, Tu trouveras entre ces lignes
l’hommage du clown blessé à l’acrobate équilibrée
et l’épitaphe à la passion.