(…) j’ai parlé au potier à Nabeul, avant de monter en louage, il va faire beau
Sur la route de Tunis les oliviers en fleur, promesse torride d’allégresse
Sur l’hippodrome Yousef-Naël, arabe breton du sud, noir comme une olive mure, me fait faire la visite, main dans la main
« Avant de repartir je te donne ma chemise frère, tout le plaisir est pour moi … »
Balloté vaguelettes, après la journée au travail, la sieste, avant buffet et fête, chaque soir je pars au large, voir le soleil se coucher sur la plage
Plus tard, plus au sud, vue sur Djerba,
Réjane prépare l’irrésistible
délice,
l’ami Bouazizi affrète l’esquif
ce soir le fruit de notre pêche
ravira Zeus, Yaveh, Allah
surtout nos ventres archis esthètes
à la terre, le soleil et la mer, brassés de force sable sous le vent,
bédouins
nomades
sédentaires voyageurs attachés à ce port
amis à vie