Mes biens chers Semblables,
Sourire ouvert et sincères salutations!
J’ai tant craint d’avoir tant aimé, Être aimé, marché un peu trop vite ou trop lentement, juste à coté de mes pompes, un peu devant ou à peine après Toi. Demain sans toi peut n’être pas alors parlons maintenant, il en est toujours temps. Ce qui fut dit ou fait et ce qui a failli, pas de regret ni plus de remords, c’était bon. Il y eu des partages profonds, durables, féconds, ils furent le corps, parcourus par le fleuve lave, le tronc. Il y eu des fariboles fondamentales, quelques étincelles mortellement procréatrices. Et puis ces moments forts sans incidence, brefs orgasmes sidéraux, tout essentiels aussi.
Des bouchées de pain frais, tartines de pâtés, gorgées de lait au miel, zips de whiskies tourbés, chocolats et bonbons partagés.
Des embruns iodés, vents d’altitudes sur les cols près du ciel, des bains régénérants, déplacement dans la matière immobile du temps mouvant.
Toujours et encore la musique et les mots.
La fin n’en est pas une en soi, et toujours le prochain n’en est pas éloigné, si près.
Je vous entoure de mes bras et m’enroule à vos ventres, vos centres, l’une après l’un après semblables immédiat, il fait doux, ça sent bon, ferme les yeux,
Point et retour à l’origine
…
Mes bien chers Semblables,
Sourire ouvert et sincères salutations!
J’ai tant craint d’avoir tant aimé…
il y a encore de bien belles et bonnes choses à vivre….
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tout à fait mon ami, c’est une des raisons qui me donnent « l’appétit d’un sens pour ce monde » et « le goût de desseins de l’humain » ou « la soif de tous les seins » (titres auxquels vous avez échappé, pour l’instant) 😉
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