(…) c’est en lisant Charlie que l’envie de rebondir sur l’idée du flotteur qui sans abuser se frotte m’est apparu raccord.
N’en déplaise aux puritaines et tains, putain, j’en suis. J’ai connu l’érotisme torride du frottement imposé par la cohue et n’en éprouve ni honte ni regret. Comme ce cochon de copain à Lançon (voir ci-contre) je flottais, balloté de ci, déstabilisé là, humant effluves mammifères et, transporté, abreuvant mon cinéma intime de belles et bêtes sans compter.
Oh regards à la dérobée, offerts, préambules possibles à l’amour non tarifé voire sexe hors taxes…vous m’avez tuer, homards et fruits de mer iodés, et c’est avec un plaisir non dissimulé et un rictus moqueur que je m’offre à l’opprobre 2.0
Ma bite par hasard sur ta fesse en transit
Ton sein nourricier, ferme à la douceur supposée, contre mon coude, rasséréné
Nos ventres cote à cote, vaisseau porteur de vie contre estomac pictural
Panse de l’architecte contre buffet fertile, la possibilité d’une construction dé.culottée
Main à doigts frémissants contre culotte ferme, espoir de (te) (le) déc(u)(a)lotter
Épaule contre épaule, tête sur l’épaule, vingt, cent, francs, soi, popaul et les autres
Merci cégétistes obtus, réformistes amollis, syndicalistes de tous bords
Bords qui se touchent, grâce vous soit tendue
Transporteurs et transportés
Que la grève vous apporte moult érections, liminaires sécrétions
Que la fête de l’ultime nuit en 19 soit festive en 20 mais pas en vain !
Usager neufs ou usés en transports je vous aime